Antalya & re-Istanbul

Publié le par uneautrecesureestpossible.over-blog.com

Dans l’avion Istanbul – Antalya, je trouve Cathie, ma tante, qui me rejoint pour quelques jours de détente au soleil. Arrivées à destination à l’aéroport, on prend les infos pour prendre le bus jusqu’au centre ville, on rencontre des Turcs sympas qui nous paient le bus, juste comme ça. Notre auberge est dans la vieille ville d’Antalya, piétonne et fortifiée. Diner dans un resto super sympa, où des gens sont réunis autour d’un feu de camp boivent des bières, jouent de la musique et chantent des chansons. Lendemain matin, on part se balader dans la ville, sur le port, la marina, on retrouve la mer. C’est plein de touristes (Français et Allemands surtout) et de bateaux, de palmiers, ambiance bord de mer c’est assez kiffant. Au centre ville, des étudiants manifestent pour on sait pas vraiment quoi, on croit comprendre qu’il y a un problème de profs. On peut pas s’empêcher de passer quelques temps dans les cheap magasins de fringue, ça fait bien longtemps pour ma part.

 

Milieu d’après-midi, on part pour le bord de mer, où on a quelques nuits dans un complexe touristique. L’hôtel en question est juste ultra grand et assez magnifique, et aussi complètement cheap vu qu’on arrive 15 jours avant la fermeture annuelle, total hors-saison. Très classe et aseptisé, on atterrit dans une suite de malade, 2 superbes chambres genre suite familiale, chacune sa salle de bain, le pied. Une énorme terrasse d’où j’écris l’article en débardeur avec vue sur mer. Première découverte, le zoo, où Tdlc serait parfaitement heureuse : chimpanzés, autruches, gazelles, flamants roses, ânes, poneys, chevaux, labradors, poulets… On bug sur la cage des signes où un écriteau prie les visiteurs de ne pas donner de cigarettes ni d’alcool aux animaux. On se tourne et là on voit quoi, le signe avec WTF ! une clope au bec. Chimpanzé fumant. Super glauque. Apparemment ça distrait les touristes Russes, pauvres bêtes… On poursuit avec une balade sur la plage, il fait déjà nuit mais alala juste se poser et écouter le bruit des vagues… « Je me repose, je me détends, et me laisse bercer par le bruit de l’océan… » La mer, c’est pareil. C’est pas un paradis, encore moins un idéal de vie, mais pour quelques jours ça sera juste nickel. On découvre ensuite l’hôtel itself, piscine, bain truc, salle de sport, restaurants, bars et cie. Diner genre énorme buffet. Soirée light, l’occasion de faire plus ample connaissance avec ma tante que mine de rien je ne connais pas si bien. J’apprends donc que dans sa jeunesse de hippie elle a passé quelques semaines ultra roots dans la jungle en Malaisie, qu’à 18 ans elle est partie solo en stop pour aller en Inde, ce genre de délire insoupçonné mais tellement cool :) Fin de soirée dans un bain très chaud à écouter Gish des Smashing P., un kiff.

 

Réveil tiède et ensoleillé, juste de temps d’avaler un café et on bouge au zoo, pour une balade à cheval sur la plage. Première fois pour Cathie qui monte Alex, un grand cheval alezan, et première depuis longtemps pour moi sur Leyla, grande perche un peu peureuse mais adorable. C’est sur dans ma ferme y’aura des poneys et des ânes. Entre autres. Bon par contre le mec du zoo il est gentil mais il commence à être un peu relou, nan je veux pas revenir cet après-midi, et nan j’veux pas m’balader avec toi sur la plage juste pour parler (lol) et surtout nan t’as pas intérêt à rappliquer sur la plage cet a-m. Même si il a un beau canasson, genre « L’étalon noir », grand, sombre et sauvage. Après-midi à bouquiner les Mémoires de Géronimo sur la plage, en mode situation oxymoriale (oui c’est moi qui ai inventé ce mot), mais un double kiff. La plage est jolie, avec ses chats des sables siestant au soleil couchant, et le livre juste une tuerie, dans tous les sens du terme, je recommande définitivement (merci Yo(h)). En fin de journée, comme il ne fait plus si chaud une fois le soleil couché, on décide d’aller se réchauffer au bain turc. On se laisse tenter par les soins qui vont avec, peeling, massage et tout le tintouin. On ressort follement détoxées, détendues, on a la peau douce et on sent bon, genre de truc que seules les filles peuvent comprendre. Donc ultra bien, le mode « vacances » est clairement enclenché. On se cale sur un de nos canap devant une de nos télés, occupées à glandouiller, quand le téléphone de la chambre sonne à 23h et quleques. Cathie répond… que non on est couchées, non on vient pas au bar. Oui oui, ptètre demain. Le mec du zoo.

 

Le lendemain, Cathie est réveillée depuis mille ans quand moi-même j’émerge à 9h 30. Un tour au « late breakfast » et on se retrouve à la salle de sport, déserte comme tout le reste de l’hôtel. C’est beaucoup dire que j’ai fat du sport, faut pas déconner, mais histoire d’avoir fait autre chose de « face a / face b » sur la plage quoi. Après-midi plage / sieste / lecture, c’est trop bien. Soirée ping-pong ultra marrante, et piscine (intérieure à 28°, juste pour la précision). Puis genre de course poursuite en maillot de bain dans l’hôtel pour esquiver en douceur le mec du zoo, ultra marrant. Petit Skype et c’est déjà l’heure de boucler les bagages, départ tôt demain matin. En ultra speed, vu qu’on avait demandé à être réveillées par un coup de fil de la réception et qu’ils l’ont zappé. Hem hem.

 

Débarquées à l’aéroport d’Istanbul dans la matinée, on se fait prendre en charge par un cool Turc du bus, qui nous emmène dans le bon bateau (aéroport côté Asie) et nous pose au tram. Là, je me retrouve un peu comme à la maison, j’ai mes repères, je sais m’orienter facilement, c’est cool. On débarque dans l’auberge où j’étais quelques jours avant, on retrouve Mystical Edouard fidèle à son poste (le Roumain, dans son canap dans la rue devant l’hostel) et tous les gens de l’auberge, bonne ambiance. Même dortoir vide, même mecs qui jouent aux dés devant la fenêtre, même chats errants. Le temps de poser les gros sacs et on repart vers la vieille ville, et pas le temps d’arriver devant Ste Sophie qu’on croise qui ? Le top Grec du bus, Michalis, qui va au musée de la mosaïque, et ça me fait bien plaisir de le revoir. L’occasion de s’échanger les adresses mail, histoire de keep in touch. Sur ses conseils, on part direct visiter Ayasofya (Ste Sophie) après avoir avalé un dürüm, tant pis pour le palais Topkapi, moi j’fais confiance au Grec. Et alala il ne nous a pas déçues. C’est juste ultra magnifique. Avec nos audio-guides on a eu plein d’explications très utiles vu notre connaissance plutôt vague de l’histoire de la ville. D’abord basilique chrétienne reconstruite et agrandie plusieurs fois, puis mosquée et maintenant musée, c’est plein de mosaïques, trucs calligraphiés.. La lumière du jour tombe parfaitement sur les vitraux, c’est vraiment joli, on est en kiff total.

 

En sortant, on file au Grand Bazar, à la recherche de souvenirs à ramener au pays. Après-midi shopping, étole, céramiques, sac à main et fake Requins pour Etienne, c’est bonne ambiance. Début de soirée, pause sur le port pour s’enfiler des cheap peanuts trop bonnes, avant de retourner à l’auberge. La soirée, c’est retrouvailles avec des buddies. A l’hostel on retrouve Chris (l’Australien qui parle super vite), il revient de Cappadoce et a plein de trucs à nous raconter, j’espère plus tard car on a rencard avec les 3 Français, qui eux étaient en Syrie et au Liban pendant qu’on était à Antalya. Donc on se retrouve à la fameuse fontaine, et va se boire un verre sur une terrasse à Sultanhamet. Je sur-sur-like leurs aventures de malade, c’est très bonne ambiance, le serveur du bar est complètement survolté. Et on aura enregistré encore quelques perles (« ils ont qu’à mettre les chiens errants à la Ddass », « dis moi merci »,…), pour la route. Donc bref, mille bisous aux garçons, ça a été un kiff de passer un peu de temps avec vous, et keep in touch on Facebook. Le temps que je trouve un plan pour y accéder malgré la « censure » de Chine, mais ça c’est une autre histoire.

 

Retour à l’auberge, bouclage des bagages car demain c’est le départ. Cathie rentre en France et moi théoriquement je prends mon envol pour Pékin.

Publié dans Europe

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article